A AMALYSTE, nous pensons que la balance bénéfices-risques d’un vaccin, en tant que traitement de prévention chez des personnes non malades, ne peut pas s’estimer de la même façon que celle d’un médicament classique, traitement curatif ou palliatif pour des personnes malades.
Dire d’un vaccin que sa balance bénéfice-risque est positive doit signifier, soit qu’il n’a absolument aucun effet indésirable, soit que le risque de ces derniers est rendu acceptable par une probabilité élevée d’être exposé à la pathologie concernée, et sans autre alternative de traitement.
Tel n’est pas le cas du Gardasil, où des effets indésirables graves ont été reportés, où la probabilité pour une jeune fille d’être exposée au cancer du col de l’utérus reste faible et où surtout une technique de dépistage précoce, le frottis vaginal, reste la meilleure thérapeutique.
Les autorités arguent, quant à elles, soit que les vaccins contre le HPV n’ont pas d’effets indésirables, soit que ces derniers ne sont pas supérieurs à ceux des autres vaccins.
Parce que nous avons vécu dans notre chair la douleur d’un effet indésirable grave à un médicament, ou que nous avons été témoins de la souffrance endurée par nos proches, nous ne pouvons approuver la légèreté d’un tel jugement.
Il n’y a pas assez de recul aujourd’hui pour bien connaître les effets indésirables du Gardasil. Les personnes qui se font vacciner prennent les même risques qu’un participant à un essai clinique, mais sans bénéficier de la même protection (suivi du risque, indemnisation). De plus, les pressions, officielles et médiatiques, que le gouvernement s’apprête à faire peser sur les parents des jeunes filles « vaccinables » sont presque aussi fortes que celles liées aux vaccinations obligatoires. Pour autant, ces dernières ne bénéficieront pas non plus, en cas de survenue d’effets indésirables graves, de la reconnaissance et de l’indemnisation prévues dans le cas des effets indésirables dus aux vaccinations obligatoires. En cas de survenue d’effet indésirable, du fait du manque de recul sur ces derniers, il est peu probable que la victime puisse faire reconnaître le lien de causalité avec le vaccin.
Ainsi, en laissant les futures victimes de ces vaccins dans le « pot commun » des victimes d’accidents médicaux, très défavorable à ce jour aux victimes de médicaments, le gouvernement ne prend lui aucun risque !
Pour toutes ces raisons, AMALYSTE soutient l’appel à moratoire contre la vaccination anti-HPV, qui demande à la Ministre de la Santé de :
– surseoir à se décision d’étendre la vaccination contre le papillomavirus,
– diligenter des études indépendantes sur l’opportunité de cette vaccination
AMALYSTE souhaite, en outre :
– la mise en place d’un suivi renforcé des risques liés aux vaccins HPV;
– des procédures améliorées d’indemnisation des effets indésirables (qui feront notamment bénéficier le doute aux victimes en matière d’imputabilité).
Pour en savoir plus :
« Etendre la vaccination contre le papillomavirus : un choix dangereux pour la population et contraire à l’intérêt public ». Ce dossier référencé, réalisé par E3M, répertorie prises de position de médecins, de chercheurs, d’autorités sanitaires, en France et à l’étranger.